Une de ces femmes entre avec une poussette et des mômes dans le tram bondé. Elle se case comme elle peut, les autres se poussent cahin-caha. Elle a pas payé son billet ; y en a marre de payer pour les étrangères. Au bout de 3 stations, de flux d'entrées et de sorties de voyageurs qui la décalent où elle essaie de gagner une place un peu tranquille, elle arrive à ranger sa poussette et à faire assoir ses mômes.
On se donne rendez-vous sur une place, sans se dire où, sur la place. Se donner un point précis ça peut être compliqué, mieux vaut se chercher quand on est proches.
On achète ses légumes chez les fermiers bio et on organise des descentes aux supermarchés pour piquer des fromages rappés industriels, c'est ça les révolutionnaires d'aujourd'hui !
*** Aux éventuelles visiteureuses : un nouveau truc, je ne sais pas encore comment le caser classer ; je l'ai mis dans "note", c'est vrai que ça ressemble à une note, et puis un peu dans l'idée très lointaine de "Tentative d'épuisement d'un lieu...", sauf qu'il n'est pas question d'épuiser quiconque, mais un lieu oui... c'est une prise de note d'un lieu par vidéo... ça se constitura en le faisant je pense, mais depuis longtemps je cherche un truc pour noter un parcours... à suivre... à suivre... ***
Elle faisait vieille. Elle me dira qu'elle sortait de dépression. Assez intelligente et vive, comme une énergie qui veut poindre. Imaginative, curieuse. Elle cherche, je crois, un déclic. J'essaie de lui en proposer trois ou quatre : si jamais ça marche, elle pourrait venir avec moi.
Une bibliothèque à Grenoble. La lumière d'hiver c'est souvent compliqué je trouve. Ici on dirait la photo ressemble à une vieille carte postale, je ne sais pas si je l'ai mal faite, je ne me souviens plus tellement de comment c'était en vrai, à part que la lumière était assez vive. Je ne me souviens pas de m'être baladé dans une vieille carte postale, mais j'aurais dû faire plus attention.
On ira tous dans le même trou alors il faut profiter !... dit une dame à son ami, d'un ton qui veut dire qu'on se comprend. Elle parlait de la mort, disant que ses vacances au Maroc étaient géniales. Vacances au Maroc = mort, tais-toi. Et son ami, qui parlait de ses vacances au Portugal, était bien d'accord.
(ah tiens c'est marrant j'ai fait deux fois la même sans me rendre compte par erreur... voir l'autre version plus bas)
Mon personnage apparaitra à l'écran grâce à un trucage. On filme d'abord avec lui, puis on filme sans lui, comme s'il était là. On le fera surgir du néant en post-prod.
On ira tous dans le même trou alors il profiter, dit une dame, à coté de moi, à son ami. Elle parlait de la mort, disant qu'elle avait eu bien raison de profiter de ses vacances au Maroc. Et son ami, parlant de ses vacances au Portugal, était bien d'accord.
Personnes dont je ne sais plus ce qu'elles faisaient, au cours d'une réunion. On dirait qu'elles se grattent le nez. Pas impossible : j'ai remarqué qu'il était très difficile de saisir en photo un moment où personne ne se gratte le nez, ou quelque chose, ou fasse une mimique grimaçante, etc. La posture de rapport à soi est très fréquente. Fin de la petite étude sociologique pour rendre intéressants des dessins ratés.
Réunion avec Mae, L, Mat, R, F, M et L. Une chaise vide.
Quel est le plan d'un épad ? Une clef en main, une réflexion ? La question de la solidarité à la campagne. Et si l'on s'interrogeait à propos de "Habitat", le mot lui même ? Qui est à l'initiative ?... Qui pour nous aider ?...
Et quid d'un groupe "benchmark - veille" ? Et des outils de concertation ? Il faut un portrait sensible.
Je me fais arrêter pour soupçon de vol par les vigiles !... Moi !... Je m'étais mis à courir dans le magasin en sortant des caisses, pour la bonne raison que mon tram arrivait, que je voulais le prendre. Je suis bien placé pour savoir que quand on vole quelque chose il faut garder le plus grand calme, pour qui me prend-on ? Je ne me mets à courir que pour attraper le tram, ça au moins c'est du sérieux.